La Kapuziner Kellerweizen

Kulmbacher my lord…

Replongeons, si vous le voulez bien, dans la tradition bavaroise. Une bonne petite weissbier, ça faisait longtemps, non ? Nous voilà donc à Kulmbach, en Franconie, tout près de la frontière germano-tchèque. Là où, en 1846, trois Johann (Reichel, Scheiding et Hübner) s’associaient pour fonder la Kulmbacher Reichelbräu. Une brasserie devenue depuis la Kulmbacher Brauerei, l’un des géants de la bière outre-Rhin. Du reste, on a déjà évoqué cette brasserie dans une de nos toutes premières chroniques, au printemps 2012, consacrée à la Mönchshof original.

Au total, Kulmbacher produit, sous différentes étiquettes (Kulmbacher évidemment, ainsi que Mönchshof, Eku et Kapuziner), une grosse vingtaine de bières. Quatre marques qui lui permettent d’être le leader du marché de la pils dans le sud de l’Allemagne. Et tout ça sans compter les cinq ou six brasseries locales qu’elle a, au fil du temps, rachetées.

Aujourd’hui, intéressons-nous à la Kapuziner Kellerweizen. Une bière de blé présentée par ses créateurs comme « nostalgique ». Ce qui, concrètement, ne veut pas dire grand-chose. Attention néanmoins, la Kapuziner Kellerweizen a beau rentrer dans la catégorie des weissbier, elle n’a rien à voir avec les autres weissbier de Kapuziner. Non non. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons : des céréales un peu différentes, un pourcentage plus fort de malts de froment dans sa composition, ainsi qu’une levure pensée tout spécialement pour cette cuvée.

La fiche technique

  • Nom : Kapuziner Kellerweizen.
  • Brasserie : Kulmbacher Brauerei.
  • Type : weissbier.
  • Teneur en alcool : 5,1 %.
  • Pays : Allemagne (à Kulmbach, en Bavière).

À l’œil

Bière de couleur paille, qui tire un peu vers l’ambre. Mousse légère, de tenue courte et de couleur crème.

Au nez

Les arômes sont intéressants. En gros : des malts, des céréales, une touche de banane et une pointe de fumé.

En bouche

L’attaque est légère et plutôt maltée. Puis vient une saveur de banane bien prononcée. Sur la fin, on lui trouve un petit côté poivré. L’amertume, en revanche, est presque totalement absente. Longueur en bouche correcte. Globalement très pétillante.

Conclusion : 13/20

Laissez-moi boire ma banane.

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