La Aktien Zwick’l Kellerbier

Sur un air d’opéra

Reprenons le cours de notre petit périple bavarois. Et faisons étape aujourd’hui au nord-est du land. À Bayreuth, capitale de la Haute-Franconie. Une cité célèbre pour son prestigieux festival d’opéra. Mais où l’on brasse, aussi, de la bière. Et cela depuis, au moins, 1857. Cette année-là, un brasseur alors tout juste âgé de 24 ans, Hugo Bayerlein, revient à Bayreuth, sa ville natale, après quelques années passées à Munich. Il y crée la Bayreuther Bierbrauerei.

Presque 160 ans plus tard, la famille Bayerlein n’a certes plus grand chose à voir dans l’affaire. Mais la Bayreuther Bierbrauerei tient toujours le coup. Et elle mise clairement sur la tradition pour poursuivre son développement. Ici, pas de dark brown ale, d’IPA, aucun mélange entre treize houblons et sept malts différents. De la pilsner, de la kellerbier et de la zwickelbier, en revanche, oui.

C’est d’ailleurs à ce dernier style que l’on s’intéresse aujourd’hui. La zwickelbier. Une bière de fermentation basse, typique de la Franconie. Très proche de la kellerbier, mais servie après un temps de maturation beaucoup plus court, la zwickelbier est censée être un peu plus effervescente, un peu moins forte et un peu moins amère que sa cousine. Place, donc, à l’Aktien Zwick’l Kellerbier, la zwickelbier de la Bayreuther Bierbrauerei.

La fiche technique

  • Nom : Aktien Zwick’l Kellerbier.
  • Brasserie : Bayreuther Bierbrauerei.
  • Type : zwickelbier.
  • Teneur en alcool : 5,3 %.
  • Pays : Allemagne (à Bayreuth, en Bavière).

À l’œil

Bière cuivrée avec une mousse bien blanche, assez épaisse et de tenue longue.

Au nez

Les arômes sont plutôt doux. Quelques malts, du caramel. Et, peut-être, un très léger côté fruité. De la pomme, disons.

En bouche

L’attaque est douce avec, pour commencer, quelques notes fruitées. La bière dévoile ensuite un peu plus de caractère, avec des saveurs caramélisées, et très légèrement sucrées. Les dernières notes sont (un peu) amères.

Conclusion : 13/20

Une pinte de douceur. Pas de quoi, non plus, se lancer de joie dans l’interprétation d’un opéra de Richard Wagner.

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