La AbraXXXas

Abracadabra AbraXXXas

Vous l’avez sans doute déjà remarqué. Sur Yapasquelakro, quand on commence à parler d’une bière, on aime bien aussi évoquer la brasserie qui en est la créatrice. Seulement, ce coup-ci, on est tombé sur un os. On a eu beau chercher, on n’a pas trouvé grand-chose sur la Freigeist Bierkultur. Pas de site Internet dédié, tout juste une page Facebook assez récente. Du coup, pour une fois, la petite histoire qui se cache derrière une grande cuvée va être vraiment très courte.

Que peut-on quand même vous raconter ? Que la Freigeist Bierkultur est allemande (vous êtes surpris, n’est-ce pas ?), déjà. Elle émane, en fait, d’une autre brasserie, la Braustelle, installée à Cologne. La Freigeist Bierkultur en est, en quelque sorte, l’avant-garde. Une unité expérimentale qui veut « se libérer des chaînes de la brasserie industrielle par la redécouverte et le renouvellement des styles historiques de la bière allemande ».

« Saveurs acides et fumées »

Bon à savoir : la Freigeist Bierkultur est une brasserie itinérante. Elle a ainsi collaboré avec les Américains de Fort Point Brewery et de la Coronado Brewing Company. Avec les Norvégiens de Nøgne ø. Et, en Allemagne, avec la Brauerei Göller.

C’est justement avec cet brasserie fondée en 1514, et située en Franconie à Zeil am Main, que Sebastian Sauer, le brasseur de Freigeist Bierkultur, a créé son AbraXXXas.

Rappelez-vous : le but de Freigeist Bierkultur est de renouveler la tradition. Ainsi, l’AbraXXXas rentre dans la case de la lichtenhainer, un style oublié et presque disparu. Pour faire simple, une berliner weisse, par nature acide, mélangée aux malts fumés de la rauchbier. Un sacré programme.

La fiche technique

  • Nom : AbraXXXas.
  • Brasserie : Freigeist Bierkultur (en collaboration avec la Braurei Göller).
  • Type : berliner weisse / rauchbier / lichtenhainer.
  • Teneur en alcool : 6 %.
  • DLUO : juillet 2014.
  • Pays : Allemagne.

À l’œil

Ambrée cuivrée. Trouble. Petite carbonation. Mousse légère, entre le blanc et le beige, qui s’évapore assez vite et ne laisse qu’une fiche couche au sommet du verre.

Au nez

Un drôle de mélange à la fois fruité (citron) et fumé. Puis, dans un second temps, quand le fumé prend le dessus, un côté boisé et quelques arômes de pain.

En bouche

Attaque acide, puis la saveur devient un peu plus fruitée. On lui trouve un côté groseille, mais attention, le fumé est là, juste derrière. Bon, quand même moins fumée qu’une rauchbier classique. Mais largement plus amère aussi. L’ensemble remplit bien la bouche. Belle longueur.

Note : 17/20

Vraiment surprenante et ne peut pas laisser indifférent. Ceux qui ont du mal avec l’acidité ou le fumé vont détester puisque c’est un mix des deux. Pour Yapasquelakro, c’est direction le hall of fame. Les goûts et les couleurs, vous savez…

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