L’an 507, Clovis et du blé
Nous voilà donc en 507. 849 ans avant la bataille de Nouaillé-Maupertuis, déjà célébrée par la Brasserie de Bellefois (et plutôt deux fois qu’une, même, avec une blonde et une ambrée). En 507 donc, mais toujours dans la Poitou. À Vouillé, une trentaine de kilomètres plus à l’ouest. D’un côté, les Wisigoths du roi Alaric II, appuyés par des légions auvergnates. De l’autre, Clovis et son armée franque. La légende, que l’on dit pour une fois assez proche de la réalité, raconte que Clovis tua de ses propres mains, au cours d’un violent corps-à-corps, Alaric. L’histoire, elle, retient surtout la cuisante défaite des Wisigoths. La victoire de Vouillé ouvre aux Francs la route du Sud. En 508, Toulouse, ancienne capitale des Wisigoths, est conquise. Ce qui oblige la cour de Clovis à quitter Tournai pour Paris, un point de chute plus central et désormais ville capitale. 507, une date clé.
La Brasserie de Bellefois, qui commémore à travers ses bières l’histoire des grandes batailles poitevines, en a donc tiré une bière de blé. « Une bière blanche, douce et pétillante, très peu houblonnée, entrée idéale dans l’univers de la bière, qui accompagne avec bonheur poissons, fruits de mer, chèvre frais, desserts aux fruits », selon ses créateurs.
La fiche technique
- Nom : 507 – Clovis.
- Brasserie : Brasserie de Bellefois.
- Type : bière de blé, haute fermentation.
- Teneur en alcool : 5 %.
- Pays : France (à Neuville-de-Poitou, dans la Vienne).
À l’œil
bière blanche, légèrement dorée et presque jaune. Mousse blanche très présente et de durée longue. Beaucoup de bulles.
Au nez
pas de doute, on est sur des arômes de céréales. Avec des touches de banane et de citron.
En bouche
l’attaque est assez acide. On retrouve ensuite la banane et, surtout, le citron. Pas d’amertume.
Note : 13/20
Ensemble plutôt sympa, même si ça manque d’un peu de puissance. Une bière de blé classique.